Les Terrenales, c'est l’agriculture écologiquement intensive en démonstration. Organisées les jeudi 28 et vendredi 29 mai 2015, cet évènement rassemble les agriculteurs curieux de l’innovation, des technologies et des méthodes qui optimisent l’utilisation des intrants, de la chimie, de l’eau et de l’énergie fossile.
Ces deux journées consacrées à l'agriculture écologiquement intensive reposent principalement sur l'échange et le partage d'expérience. (©Terre-net Média) Strip-till, Tcs, association culturales, robots en tout genre, capteurs de dernières générations, drone, modulation... Le programme est dense pour cette seconde édition des Terrenales organisées dans le Maine et Loire par Terrena . Au menu pour les visiteurs de la technique, de la technologie et de la perspective. Les visiteurs pourront ainsi découvrir une centaine d’ateliers concrets et pratiques. Pour les absents, Terre-net couvrira l'événement et sélectionnera les plus innovants.
L’objectif pour Terrena est de montrer les grandes tendances de développement agricole des quinze prochaines années. L’édition 2015 mettra l’accent sur la nécessité de changer l’agriculture par l’innovation.
Partenaire de l’événement, Terre-net vous propose de visionner des reportages originaux qui illustrent des thématiques abordées durant ces deux journées de salon.
- Robot Naïo Technologies Oz Reportage sur la future star du désherbage mécanique
- Micro-méthanisation autonome Quinze minutes de travail par jour pour un bon complément de revenu
- Désherbage mécanique Précision, efficacité et gain de temps grâce au guidage par caméra
- Association culturale : Deux lignes de céréales pour favoriser le développement du lupin
- Terrenales 2015 L’agriculture écologiquement intensive en démonstration
Trois questions à Hubert Garaud, président de la coopérative Terrena Gérard Guilbaud, Julien Fremont et Hubert Garaud, représentants de Terrena (©Terre-net Média) Terre-net Média : Quel est l’objectif de cette deuxième édition des Terrenales ? Hubert Garaud : Le principal objectif est de montrer aux agriculteurs plus de 1OO solutions techniques qui contribuent à l’amélioration des pratiques. Ces solutions ont été expérimentées par près de 120 « sentinelles de la Terre », des agriculteurs qui ont accepté de tester sur leur exploitation de nouvelles techniques ou de nouveaux matériels, parfois sous contrat avec des constructeurs en raison des brevets qu’il y a en jeu. Les agriculteurs qui viendront pendant ces deux jours trouveront forcément des solutions applicables chez eux. En 2010, lors de la première édition des Terrenales, nous n’aurions pas affirmé que l’agriculture écologiquement intensive serait possible sur le terrain. Quatre ans plus tard, nous l’affirmons haut et fort. Tnm : Vous avez conduit une étude sur la perception des agriculteurs et consommateurs sur l’innovation en agriculture. Quelles en sont les principaux enseignements ? Hubert Garaud : Trois agriculteurs sur quatre pensent que l’agriculture est innovante, contre seulement 44 % des Français. Cela montre qu’il y a un réel décalage de perception entre agriculteurs et citoyens. Le second objectif des Terrenales, dans la droite ligne stratégique de Terrena, est de mettre en interaction les agriculteurs et les consommateurs. Les Terrenales n’ont de sens que si on arrive à mettre en interaction les agriculteurs et les consommateurs. Mais ces deux journées de salon au champ ne sont qu’une première étape d’un processus sur cinq ans. Terrena a, en tout cas, la légitimité pour recréer ce lien entre agriculteurs et consommateurs, pour faire changer les pratiques, tout en les rendant acceptables pour les agriculteurs, et rassurantes pour les consommateurs. Tnm : Terrena a été l’une des premières coopératives à s’engager pour l’agriculture écologiquement intensive. La coopérative et ses adhérents en voient-ils les effets ? Hubert Garaud : La coopérative s’est d’abord dotée d’une cellule R&D. Un total de 100 personnes y travaillent et 2,5 M€ y sont injectés chaque année pour accompagner les agriculteurs. Il est difficile de mesurer les effets de cette ligne stratégique, mais certains résultats sont déjà là. Certains agriculteurs se sont par exemple engagés dans le projet Eco-méthane visant à réduire la production entérique de méthane par les vaches. Julien Fremont par exemple, a réduit de 2,5 t par an les émissions de méthane sur son exploitation. En matière de phytosanitaires, il est encore trop tôt pour affirmer que, au sein du périmètre de la coopérative, la consommation a baissé. Mais la vente de produits phytos ne représente plus que 1 % du chiffre d’affaires de Terrrena.Plus d'informations : Terrenales
Site : Terrenales.fr